L'Oeil du Cyclope
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Le chat




un voyage ça se prépare un sac un duvet, une couette que sais-je ?



Paris quelle heure était-il ?

Avion.

Hublot.

Siège.

Océan.

Terre ocre rouge.



J'arrivais en Guyane en par-dessus, rien, je ne connaissais rien, je quittais pas la ville rose mais Nantes où j'avais rencontré des gens, Antoine et quelques autre, un prêt et hops une aventure ! Pourquoi rester sur les bancs à noicire des pages, tableau sombre. Bagage.



Destination Maripassoula...



Saint-laurent du Maroni, souvenir de ski nautique, je tire comme un malade sur un bout de bois, je tombe, m'éclate et les oreilles me font mal deux trois secondes où je ne voulais pas être en situation d'échec, remonter sur ce truc et aller vite sur l'eau. Le soir un bandoléon et deux cotons tiges, je l'entends mais je me nettoie les oreilles, spock ! Une note en moins splash.



SOURD !



Maroni eau saumâtre, pirogue de fret, une cage, un chat. Quel était sa couleur, très clairement je me souviens de sa douleur d'être dans une cage. Pas très respecté on le pose à l'avant, ronron du moteur, gros cylindres, c'est parti. Avitaillement, une baguette, deux boites de «paté», et des demi-litres de boisson gazeuse devant ma face, pas le soleil mais de la nourriture, des tonnes de victuailles pour une épicerie. Je m'en vais le fleuve est lisse, orange marron, les sédiments le colore. Nous quittons la civilisation occidentale je ne le savais pas. Voyage gratuit, troc profession gardien de chat castré, un mâle qui a mal. Je souffre pour lui poser à l'avant sous les degrés combien 40 enfin 39/45 99% d'humidité et pas de femelle en vu. Dur Dur. Le fleuve Maroni est tranquille fluïde, nous avançons sur une auto-route, je connais rien de la forêt, innocent, je voyage enfin sourd et fier, je vais sur un banc, je m'installe pas seule, un «Bossman » sur la proue, un capitaine à la barre, je ne mange pas, je ne bois pas, ma tenue short de plage, tee-shirt, et pas de couvre-chef, la chaleur est là dense, loin de penser qu'elle serait torride ce soleil si brûlant, nous avançons dans un silence presque parfais puisque le cérumen m'a coupé du monde, quelques boites pour le chat, sur mes pieds une paire de chaussure de l'armée, du cuir dur à l'effort puisqu'elles ont fait l'armée. Petite demi-journée pas de pluie, la nuit s'installe le phaéton se couche docile, il a ses heures cette astre qui nous surveille de loin et nous amène la vie, d'ailleurs je n'entends pas le signe les crapauds, l'appel des fauve, je m'interroge seulement sur ma destination allons-nous dormir sur le chemin comme en forêt, ne vous inquiétez-pas je ne sais rien, une digue de bois, le motoriste ralentit manoeuvre, et nous voilà au Surinam première escale. Maladroit, je descends sur ce pot artificiel construit par les humains, je m'informe du regard, où j'ai-je ? Qui suis-je ?



Je ne m'éloigne pas de la troupe quelques garçons, quelques femmes, et le chat, la bête dans sa cage, je le descends, et le nourrit pas très contraignant de s'occuper de cet animal docile, dans mon petit sac à dos, j'ai un hamac flambant neuf une place choisit dans la «superrette » de l'armée car à Saint-laurent c'est un gradé et son fils qui m'ont ouvert les bras, ski nautique et sieste maison de bois tout confort, salle de bain et électricité, pas de quoi se plaindre d'imaginer que je suis arrivé dans un poumon de la Terre. L'époque je suis timide, pas ouvert je ne parle pas je suis un être torturé par mon enfance, les trahisons de mes «copains d'avant » pas les «copains d'abords »de ce bateau et du lac des cygnes, je suis gras mais en forme physique ma jeunesse me le permet, elle est-là insouciance du danger, feu de bois, ciel étoilé, douceur de la nuit et le «karbé» une réalisation de troncs d'arbres des piquets au sol planté permettent de fixé nos toile, les femmes, les hommes s'installent ça plaisantent et je suis auteur du feu pas de moustiques juste une ronde et des sons que je ne perçois pas habitué au dos de la mer je trouve que «mes amis » ont exagérés sur la difficulté de remonter un fleuve, puis vint le coucher quelques difficultés à tendre ma toile, quelqu'un m'aide je sens de la curiosité autour de moi, je sens que je en suis pas blindé, je vais me coucher, je veux me coucher, le hamac me tend les bras et houp à la husarde je grimpe et flop je dégringole une chute pas d'eau mais sur les reins même pas mal, autour de moi même suis je ne les entends pas les rires me montrent des dents blanches saines, et les femmes s'en donnent à coeur joie, allez je recommence, je redescends de mon nuage, trop tendu ce lit d'un soir, comment faire pour y grimper ? Rire, et surprise, comique malgrès moi si petit dans ce quartier de lune absente, je vais et tombe mon noeuds est mal serré, un homme installe le «hamac », je fixe mon attention sur la technique des autres mes compagnons et compagnes de voyage. Je suis courbé, flot d'étoile de lumière, je dors. Demain le départ. Bonne nuit, pas l'étoile car un toit de chanvre ou de paille, «souvenir souvenir » quand tu te casse, prends la tangent, disparaît que reste -t'il que mes miettes de néant, et pas facile de parler, l'humain est une mémoire et il est impossible de s'asseoir sur le soleil absent ! Remballage, je grimpe dans la pirogue, le «boosman » prend la cage devant une place de roi, sur la proue titanesque, le fleuve marrron plein de sédiment est calme, un lac tapis roulant, nous allumons le moteur même pas peur d'aller vers «Maripassoula » plus grande commune de France et je ne le savais pas en en parle pas de ce pays dans nos campagnes, Cayenne, Kourou et puis c'est tout, Amazonie ma folie longtemps tu resteras dans ma vie un nuage sans eau, ayant soif je bois du «coca » ma dernière petite bouteille, les bouchons d'oreilles me rendent insociable, et je suis quelqu'un qui s'exprime peu par le corps ce qui peut être mal perçu car dans ma vie, je suis mal perçu si je cause on pense que je fais la leçon, si je suis muet on me croit hautain mais pas à l'époque car mon miroir Bleu/vert brillait tout seul, j'allais sur le flot de mes interrogations j'allais sur une pirogue et je ne comprenais pas pourquoi un homme se trouvait à l'avant de la pirogue une perche à la mai, pourquoi ? Si ! Je voyais bien qu'il surveillait la roche, je voyais bien que l'évaporation du soleil allait bon train, moi je gardais les arbres les feuilles, des vertes/jaune, des marrons, et puis sur le chemin l'illusion ou la réalité de croiser des feuilles mauves, un toit et le plaisir du second jour de croiser de la vie sur les rives à droite ou à gauche, des enfants dans l'eau, des femmes au travail nettoyage du linge, des hommes sur «la plage » et puis des restes d'ordure ménagère jamais monsieur «Boris vian » dans sa chanson sur les fruits de l'évolution la soeur du père Noël trop gäté n'avait autant raison d'ailleurs je portais «l'écume des jours » sur mon dos bien calé sous le hamac, le bac en poche je cherchais la route celle là je ne la coannaissais pas alors j'avais du plaisir l'ambiance était u silence sérumen et pas de danse, allez on avance le chat qui n'avait passz de chance se la mentait dans sa cage, pas heureux de recevoir de l'eau, pas d'orage, pas de nage, tout juste un caïman qui sortait la tête, et les singes on ne les voit pas, les singes je les aient vu mangé par j'avais faim et puis et puis que dis-je O diable je digresse comme ce fleuve que rétrécit et ce récit qui se disperse, nous allons de courbes en courbe, assis sur le banc sec j'ai mal aux fesses, mal aux cheveux car le soleil tape fort ce midi ! Toujours cette impression que le lac le tapis roulant est sans danger sauf que le franc bord et les huit tonnes de chagrin boite de conserves, du plastique et rien pour protéger rien pour se couvrir la tête j'avais oublié mon «haut de forme » et les nuages passaient pas ils étaient où ceux là de l'autre côté de la Terre, derrière l'Equateur je trempais mon torse à l'eau et me couvrait la cervelle d'un petit morceau de laine, je plaisante je me protéger torse nu de la morsure de l'astre jaune ayant peur de l'insolation je croyais que ma tombe était au bout du chemin tant la faim commençait à se faire sentir

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